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mardi 23 octobre 2012 à 20h30

Café Diplo Latino Débat « Les enjeux des élections au Venezuela »

France Amérique Latine Toulouse et Les Amis du Diplo

Le mardi 23 octobre, à 20 h 30, au restaurant Rincón Chileno, 24, rue Réclusane : « Les enjeux des élections au Venezuela ». Avec France Amérique Latine.

Le mardi 23 octobre à partir de 20:30 au restaurant Rincón Chileno 24 rue Réclusane (M° Saint Cyprien)

Les Amis du Monde diplomatique et France Amérique Latine

vous invitent à participer à un Café-diplo-latino sur le thème :

Les enjeux des élections au Venezuela

Le débat s'appuiera sur l'article "Au Venezuela, un chavisme sans Chávez ?" publié dans le Monde Diplomatique du mois de septembre _______

Aucune des élections en Amérique Latine n'a autant été, ces derniers temps, au centre des préoccupations de la politique continentale, de la géopolitique des États-Unis et des médias occidentaux, comme celle du Venezuela du 7 octobre dernier. Le Venezuela bolivarien a joué un rôle de premier plan dans la création de l'ALBA-TCP (accords commerciaux équitables entre 9 pays du continent), puis de la CELAC (Communauté d'États Latino-Américains et des Caraïbes) et enfin, de l'Union Sudaméricaine des Nations (UNASUR). C'est le même Venezuela bolivarien qui a fait échouer, au Sommet de Mar de Plata, en 2005, le projet stratégique nord-américain de Zone de Libre Échange des Amériques. Cela permet de comprendre le déchainement des médias internationaux et des gouvernements conservateurs et néo-libéraux contre le président Chávez. Actuellement, contrairement au passé, une grande partie de la rente pétrolière sert à financer la politique sociale: un taux de chômage à 7%, un taux de pauvreté qui a chuté à 27,8% en 2010 et l'analphabétisme à 4,9% en 2011. "Les missions" mises en place ont donné accès à la santé, au logement à l'alimentation et le Venezuela affiche le niveau d'inégalités le plus faible de la région. Pour tous ceux qui s'acharnent à considérer qu'il n'y a pas d'alternative au néo-libéralisme, le Venezuela bolivarien offre l'exemple contraire. Déguisé en social-démocrate, le programme de son opposant, Enrique Capriles, en dépit de ses promesses de ne pas supprimer les programmes sociaux, proposait une "thérapie néo-libérale": privatisation de la santé, retour sur les nationalisations, en particulier dans le secteur pétrolier, qui aurait ramené le pays à la situation d'avant 1999. C'est contre cette alternative que les vénézuéliens ont voté majoritairement et pour la continuation d'un processus dans lequel Chávez dit: "Je veux, pour la prochaine période, donner davantage de pouvoir au peuple, pour que lui-même solutionne ses problèmes".

AMD Toulouse: Jean-Pierre Crémoux Tél. : 05-34-52-24-02 amdtexoul@freeex.fr

FAL Toulouse faltexoulouse@exfree.fr

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/4731