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mardi 29 novembre 2011 à 18h30

Vernissage "La tyrannie de la modernite/les nouvelles formes d'esclavage"

VERNISSAGE "LA TYRANNIE DE LA MODERNITE/LES NOUVELLES FORMES D'ESCLAVAGE"

Artistes: Catherine Camusso et Nathalie Grondin.


Monsieur Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU lors de sa déclaration à l'ouverture de l'exposition "Devoir de mémoire : Le triomphe sur l'esclavage" au Siège des Nations Unies, à New York, le 1er mars 2007 a dit: « L'histoire de la fin du commerce des esclaves demande à être racontée ici, aux Nations Unies. En effet, la protection des droits de l'homme est au cœur de la mission mondiale de l'Organisation. Notre Charte proclame l'égalité des droits. Il est établi dans la Déclaration universelle des droits de l'homme que « nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ». Il a rappelé « qu'à notre époque encore, plusieurs millions de nos frères humains subissent des pratiques analogues à l'esclavage ».

En effet, aujourd'hui plus de 300 000 enfants soldats, qui n'ont parfois pas plus de huit ans, sont exploités dans les conflits armés dans plus de 30 pays.
L'Organisation internationale des migrations estime que chaque année, 700 000 êtres humains sont victimes de la traite. Ils sont introduits clandestinement dans des pays étrangers, loin de leurs foyers, où ils sont réduits en esclavage.
Selon l'Organisation internationale du travail, 191 millions d'enfants sont économiquement actifs entre 5 et 14 ans. Près de 40 %, soit 74 millions, travaillent dans un environnement dangereux.
On estime que 5.7 millions d'enfants sont contraints au travail forcé ou à la servitude pour dettes et 1.2 millions d'enfants sont victimes de la traite .
La traite des enfants est associée à l'exploitation sexuelle. Un million d'enfants en sont victimes chaque année, majoritairement des filles, qui sont forcées à se prostituer.

C'est notre responsabilité à tous de s'attaquer aux racines de l'esclavage, pour aider et protéger ses victimes et pour empêcher que ceux qui perpétuent cette pratique restent impunis. Nous pouvons tous agir à notre manière, à notre échelle.

C'est dans cette démarche que l'EDDH, association d'éducation aux droits de l'homme, est honoré de participer à la mise en place du projet "un rêve de correction", qui est une succession d'évènements artistiques et pédagogiques itinérants de sensibilisation du grand public à l'existence, à la pluralité des formes contemporaines d'esclavage dans notre région et aux possibilités de les prévenir.

Il est important d'informer les citoyens, de débattre, de faire un constat de la situation actuelle de l'esclavage pour susciter une réflexion et peut être une envie d'agir du public. Dans cette perspective il semble pertinent de proposer une conférence-débat qui pourraient porter sur « les formes historiques aux formes contemporaines » de l'esclavage.

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/3049
Source : message reçu le 17 novembre 09h